Le terril fut engendré par la fosse de la Blanchisserie, située de l'autre côté de la route de Mons, sur des terrains de la famille de Crawhez entourrant le château familial. Une grande partie du parc disparu petit-à-petit sous la masse de l'actuel terril. Après le départ des de Crawhez, le château servit notamment de dispensaire pour le charbonnage de Sacré-Madame. Rasé à la fin des années 1970, il se situait le long de l'avenue du Centenaire, plus ou moins à l'emplacement où le métro léger pénètre sous terre pour rejoindre la station Dampremy. Du domaine des Crawhez, il ne reste aujourd'hui plus que la grille d'accès, située rue de Gaulle, et une légende née récemment, la légende du château englouti.

Fin des années 80, l'exploitation du terril par la société Ryan Europe pour y récupérer du charbon est projetée, mais n'aboutira pas. Dans la cadre des mesures sonométriques effectuées à cette époque, le rôle d’écran acoustique de ce terril avait été constaté, diminuant pour les habitations situées côté nord les nuisances sonores des activités industrielles et de la route de Mons côté sud.

En 2006, le terril est choisi par l'artiste Stéphane Nottet pour y installer 12 grandes colombes stylisées.