| |
Titre : |
Henri Lambert, Un grand penseur toujours d'actualité,1862-1934 |
Titre secondaire : |
Maître de verrerie, économiste, sociologue, grand réformateur, philosophe, visionnaire |
Auteur(s) : |
VAN BELLE, Jean-Louis |
Editeur(s) : |
La Taille d'Aulme |
Lieu d'édition : |
Braine-le-Château |
Année : |
2010 |
Nombre de pages : |
419 p. |
Collection : |
- |
ISBN : |
978-90-7980905-9 |
|
Le 12 janvier 1936, paraissait un article intitulé « Nos écrits de Salut Public. Les grandes lumières de notre temps ». Son auteur s’exprimait en ces termes : « La mort est aveugle et de sa lourde faux, elle tranche les vies inestimables. Le 6 octobre 1934, un homme de taille svelte et de jeune allure, quoiqu’âgé de 72 ans, circulait dans les rues de Paris. Tout à coup une automobile, cette invention qui ne permet plus au piéton la plus brève méditation, la moindre inattention, le frôla, un mouvement brusque de recul provoqua des lésions internes et quelques jours après, c’était l’issue fatale. Cet homme s’appelait Henri Lambert. Fils du maître verrier Casimir Lambert, autrefois député de Charleroi, il était une des grandes figures du monde industriel et intellectuel de la Belgique. Son nom est celui d’un savant, d’un philosophe, peu connu du gros public, mais fort répandu dans les milieux d’élite de son pays, en France, en Allemagne, en Hollande, en Suisse et en Angleterre. La disparition d’Henri Lambert est une perte considérable pour la savoir humain et la philanthropie, car il était aussi généreux que magnifiquement cultivé ». C’est de cette grande voix, éveilleuse de conscience, dont nous allons évoquer la vie, les idées et les actions de grand réformateur. Cet homme, intimement mêlé aux problèmes de son temps, se voulait, de tous les temps. Son attitude périlleuse de grande indépendance des idées, si elle lui faisait voir le monde de haut, diront certains, tenait éloignés de lui les amateurs du monde des possibles, les politiques, ceux qui avaient en leurs mains les pouvoirs décisionnels. Comme étant de précurseurs, le destin le condamna à « s’éteindre dans l’amertume de son impuissance à convaincre ses contemporains », mais la justesse de ses vues a persisté et les événements qui ont suivi sa disparition, lui ont bien souvent donné raison.
|